La vie d’un honnête homme

La vie d'un honnête homme
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Film présenté le 18 février 1953 sur les écrans français

Fiche technique


Réalisation : Sacha Guitry, assisté de François Gir
Scénario, adaptation, dialogues : Sacha Guitry
Décors : Aimé Bazin
Photographie : Pierre Bachelet, assisté de René Ribault
Chef Opérateur : Jean Bachelet
Musique : Louiguy, créée par Mouloudji
Montage : Raymond Lamy
Son : Tony Leenhardt
Perchman : Guy Villette
Maquillage : Janine Jarreau
Photographe de plateau : Jean Klissak
Script-girl : Odette Lemarchand
Régisseur général : Philippe Senne
Régie extérieure : Robert Christidès
Production : Simon Barstoff Films – Général Productions (France)
Chef de production : Simon Barstoff, Michel Kagansky
Distribution : Corona

Distribution


Michel Simon : Albert et Alain Ménard-Lacoste
Marguerite Pierry : Madeleine Lacoste, la femme d’Albert
François Guérin : Pierre Lacoste, le fils d’Albert et Madeleine
Laurence Badie : Juliette, la fille d’Albert et Madeleine
Lana Marconi : Une prostituée, surnommée “la comtesse”
Louis de Funès : Émile, le valet de chambre des Ménard-Lacoste
Claude Gensac : Évelyne, la femme de chambre des Ménard-Lacoste
Léon Walther : Maître Denisot, le notaire des Ménard-Lacoste
Marthe Sarbel : Marie, la cuisinière des Ménard-Lacoste
Pauline Carton : La patronne de l’hôtel
Georges Bever : Le chauffeur de taxi
André Brunot : Le docteur Ogier
Marcel Perès : Le commissaire Vincent
Max Dejean : L’aubergiste
Jacques Derives : Le médecin de Roubaix
Marcel Mouloudji : Un chanteur
Jacqueline Gut : La vendeuse
Michel Nastorg : René, le mécanicien
Marc Arian : Monsieur Valembray, un chef de service (non crédité)
Roger Poirier : Un inspecteur (non crédité)
René Grethen : Un inspecteur (non crédité)

Albert et Alain Ménard-Lacoste sont frères jumeaux. Albert, riche et respecté, mène une existence rigide et autoritaire, imposant à sa famille un quotidien étouffant. Derrière cette façade de réussite, il dissimule pourtant un profond mal-être qu’il refuse d’admettre. Alain, au contraire, a choisi la liberté : il a beaucoup voyagé et mène une vie simple, pleine d’expériences et de souvenirs.
Lors d’une rencontre entre les deux frères, Alain succombe brutalement à une crise cardiaque. Bouleversé, Albert décide d’endosser son identité afin de goûter à cette vie aventureuse qu’il lui enviait secrètement — une vie faite de romantisme, de voyages et de passions, à l’opposé de son univers austère.
Mais ce jeu d’apparences s’envenime : sous son nouveau visage, Albert est accueilli comme « Alain », l’héritier du défunt. Madeleine, la femme d’Albert, croyant son mari mort et poussée par l’intérêt, projette d’épouser son prétendu beau-frère. La vérité éclate lorsque le médecin de famille découvre la supercherie, contraignant Albert à disparaître à jamais.

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