Fiche technique
Réalisation : Claude Autant-Lara
Assistante réalisateur : Ghislaine Autant-Lara
Scénario et dialogues : Jean Aurenche et Pierre Bost, d’après la nouvelle éponyme de Marcel Aymé parue dans Le Vin de Paris
Musique : René Cloërec
Décors : Max Douy
Costumes : André Brun (fourrures)
Maquillage : Yvonne Fortuna
Photographie : Jacques Natteau
Son : René-Christian Forget
Montage : Madeleine Gug
Cadreur : Gilbert Chain
Production : Henry Deutschmeister
Direction de production : Yves Laplanche
Sociétés de production : Franco London Films (France) et Continentale Produzione (Italie)
Société de distribution : Gaumont Distribution (France)
Distribution
Jean Gabin : Grandgil, l’artiste peintre
Bourvil : Marcel Martin, chauffeur de taxi au chômage
Louis de Funès : Jambier, l’épicier
Georgette Anys : Lucienne, la cafetière
Jean Dunot : Alfred, le cafetier
Robert Arnoux : Marchandot, le boucher charcutier
Laurence Badie : La serveuse du restaurant
Jeannette Batti : Mariette Martin, la femme de Marcel
Myno Burney : Angèle Marchandot, la bouchère charcutière
Germaine Delbat : une femme au restaurant
Monette Dinay : La femme de Jambier
Bernard Lajarrige : Un agent de police
Jacques Marin : Le patron du restaurant
Hubert de Lapparent : L’otage nerveux
Hans Verner : Le motard allemand
Hugues Wanner : le père de Dédé
Non crédités :
Béatrice Arnac : La prostituée
Paul Barge : Le paysan avec sa vache
Claude Bertrand : Le policier moustachu
Marcel Bernier : le militaire sur le quai de la gare
Georges Bever : un consommateur
Yvonne Claudie : La vieille prostituée (VF : Lita Recio)
René Hell : le père Jambier
Franck Maurice : Le vendeur de journaux, à l’entrée du métro
Albert Michel : le concierge de la rue de Turenne
Hubert Noël : Le gigolo arrêté
Maryse Paillet : Une femme au restaurant
Louisette Rousseau : La cuisinière du restaurant St-Martin
Claude Vernier : Le secrétaire allemand de la Kommandantur
Louis Viret : Le cycliste
Harald Wolff : le commandant allemand
Leur traversée nocturne de Paris, semée d’incidents et de rencontres absurdes, tourne à la fable grinçante : Grandgil s’avère être un peintre célèbre, amusé par cette aventure dans le monde des « petites gens ». Mais la comédie vire au drame lorsque les deux hommes sont arrêtés par les Allemands.
Reconnu, Grandgil est libéré, tandis que Martin, simple homme du peuple, est arrêté. Des années plus tard, après la Libération, les rôles se croisent à nouveau : Grandgil, en voyage, retrouve par hasard Martin, vieilli, redevenu porteur de valises — comme si rien n’avait changé.
