Adaptation
• Le petit baigneur (1968, Robert Dhéry) – également montage
Montage
• La belle Américaine (1961, Robert Dhéry)
• Le corniaud (1965, Gérard Oury)
• Le gendarme à New-York (1965, Jean Girault)
• La grande vadrouille (1966, Gérard Oury)
• Le petit baigneur (1968, Robert Dhéry) – également adaptation
• La folie des grandeurs (1971, Gérard Oury)
• Les aventures de Rabbi Jacob (1973, Gérard Oury)
🔶 Son nom est peut-être moins connu du grand public que ceux des stars qu’il mettait en valeur, mais Albert Jurgenson est l’un des artisans majeurs du cinéma français. Ce monteur de génie s’est imposé comme le collaborateur privilégié d’une liste de réalisateurs aux styles aussi divers que Gérard Oury et Alain Resnais, en passant par Robert Dhéry.
Jurgenson est l’homme qui se cache derrière le rythme parfait de certains des plus grands triomphes du box-office français. Il fut en effet le monteur préféré de Gérard Oury, signant le découpage de comédies cultes qui ont marqué des générations, dont Le Corniaud (1965), l’incontournable La Grande Vadrouille (1966), Le Cerveau (1969), La Folie des grandeurs (1971), ou encore l’énorme succès des Aventures de Rabbi Jacob (1973).
Son talent ne se limitait pas à la comédie. Il était capable de basculer du burlesque de Louis de Funès à l’intensité d’un thriller psychologique. Sa maîtrise technique lui a valu d’être couronné à deux reprises par le prix d’excellence de la profession, remportant le César du meilleur montage en 1978 et, notamment, en 1982 pour son travail sur le chef-d’œuvre de Claude Miller, Garde à vue.